blogange

ma maison à Ranville , debut des années 60...
j'y ai passé les 10 premieres années de ma vie.j'aime cette maison au plus profond de moi ...

ton regard
ton corps qui danse
une sensation
un amour
une possession
une domination
Attention
une crainte
une excuse
j'y crois
tu recommences
je doute
je crains
tu bouscules
mon corps
mes idées
ma dignité
tu m'effraies
j'ai peur
TES COUPS
forts si forts
j'ai peur
tu le sais
tu en joues
une spirale
de violence
de souffrance
de culpabilité
m'assassine
ne gangréne
me ronge
me tue
tu le sais
tout ça est ma faute
je l'ai bien chercher
c'est toi qui me le dit
je te crois
et les coups
encore
toujours ...

partir
en avoir le courage
franchir cette porte
ce tout dernier
barrage
revenir à la vie
avant que tu ne me tue

quelques gouttes d'eau qui perlent au bord de la fenêtre
il pleut
une belle flamme dans la cheminée
j'ai chaud
un chat , tout prés de moi
electrique , chaud , rassurant
je me sens si bien
tout est calme , presque religieux
j'aime ces moments rares
où tout semble bien aller
je ne cherche pas à reflechir sur tel ou tel
problémes
non , je laisse aller mes pensées
dans un néant cotonneux,
le temps s'arrete.

j'ai envie d'ecouter du Satie
son piano m'enchante dés les 1eres notes.

pourquoi ne sommes nous pas toujours
dans ces etats de totale relaxation ?
on court partout
on vit à 100 à l'heure
on ne vit pas en fait
on bouge sans cesse

mais là pour le moment
j'écoute Erik Satie avec délice
et je laisse aller ma vie tout doucement
je redeviens une enfant
et je m'endors finalement...

au Théâtre,
c'est au théâtre qu'a eu lieu notre 1er rendez vous
je n'avais soudainement plus envie d'y aller
et si tout ça ne rimait à rien
après tout il ne me plait peut etre  plus
ma mére me pousse "aller tu verras bien
si vraiment ça ne le fait pas
tu lui fais comprendre gentiment"
et me voilà un quart d'heure plus tard à attendre
cet homme dont je ne connait pas grand chose finalement
il fait froid c'est decembre 
je le vois arriver d'un pas decidé
d'un pas déjà amoureux
il me tutoie d'emblée
je n'aime pas ça !
j'y vais du vouvoyement
juste pour qu'il comprenne
il me propose un resto
"une pizza ça te dit ?"
( je n'aime pas l'italien !!)
"oui ça fera l'affaire .."
je n'ai pas osé lui avouer
qu'il à déjà tout faux
dans la nuit qui nous emmene
je le regarde et je n'eprouve pas grand chose
j'ai un peu honte car lui est de toutes evidences attiré par moi
c'est devant notre pizza que j'ai decouvert que mon coeur battait
plus qu'à l'habitude.
j'aime sa voix ,j'aime ses yeux , j'aime ses mains ,
j'aime , j'aime tant de choses en lui...
doucement un sentiment trés doux et trés intense m'envahi  .
une ballade prés du port , il fait froid
ses bras m'entourent avec beaucoup de retenue ,
de timidité , j'apprecie sa delicatesse.
je t'offre un dernier verre chez moi me dit il enfin.
et nous voilà au beau milieu de la nuit
en train de danser dans son salon un slow languissant
doux, si doux
il me serre plus fort
j'ai envie de l'embrasser, de le garder pour toujours
sur mon coeur , dans mon coeur
j'ai fais le 1er pas
j'ai pris doucement sa tête dans mes mains
et j'ai embrassé ses lévres longtemps
nos vies se sont rejointes
dans un bonheur ireel
je sens que je veux aimer cet homme
mon homme
pour toujours





 

comme beaucoup d'autres soirs
tu as surement d'autres personnes à voir
tu as surement d'autres soirées à boire
tu veux surement respirer d'un ailleurs
te remplir d'un parfum qui n'est déjà plus le mien
notre amour n'est plus qu'une sombre frayeur
chaque jour tu t'en vas encore un peu plus loin
nous marchons pas à pas sur un chemin d'épines
notre amour s'en va tu vois il se débine
moi je t'attend tout bas dans la chambre livide
deux valises quelques sacs attendent dans la cuisine
au petit jour demain je partirai tranquille
et si par un hasard totalement fortuit
je te croise en partant
je te dirais comme ça
c'est fini , au revoir ,
va donc finir ta nuit
dans ce lit vide et froid
et si tu cherche bien tu y retrouvera
mon pauvre coeur brisé
qui n'battait que pour toi.

Une soirée d'anniversaire,
Pas envie d'y aller.
Rien à me mettre,
Le moral en berne.

Ma copine insiste,
Allez!
Ca te fera du bien!
Ca fait bien 6 mois que tu n'es pas sortie!

La petite robe noire fera très bien l'affaire.
A contre coeur,  je la suis.
Station debout, près du buffet,
Histoire de s'occuper...

Ils sont en couple en train de danser.
J'ai vraiment envie de me casser!
Bon, c'est décidé, j'y vais.

Passage par la chambre,
Elle sert de vestiaire,
J'ai mon petit gilet à récuperer,

D'abord,
Je ne l'ai pas remarqué,
Mais en levant mes yeux...
Nos...
Regards...

Mon gilet à la main...
Qu 'est-ce que je fais?
Je ne sais plus très bien,
Son regard à insisté,
J'ai tremblé...

Finalement, je reste.

Cher lecteur, nous y voilà...
Je vais essayer de tenir un blog,
vous écrire de temps en temps de petites histoires imaginaires et,
de temps en temps, de vraies histoires...
Commençons!